institueur


Les Institueurs et Institutrices 
de l'époque


      La rétribution à payer à l'instituteur par chaque élève et par mois, est fixée à :
* Pour ceux qui apprennent à lire, à écrire et à calculer : 25 centimes.
* Pour ceux qui n'apprennent qu'à lire et à écrire : 20 centimes.
      Le salaire de base de l'instituteur est de 250 francs par an, payé par la commune.
Vous constatez donc que l'enseignement n'était pas totalement gratuit à cette époque !

      En 1843, la place de l'instituteur était vacante.
Mr Pierre RICHARD se présenta avec un brevet de capacité élémentaire, un certificat de moralité et un extrait de naissance de Pontpierre.
Il fut conclut qu'il percevra 300 francs par an, plus 75 francs pour les actes de l'état et tout ce qui regarde la commune, plus 1,15 francs par rétribution des élèves. Il touchera aussi du bois pour les salles d'étude.
En tout, l'instituteur pouvait se faire un salaire annuel d'environ 600 francs.

      En 1851, Mr Pierre RICHARD démissionne de son poste d'instituteur et le conseil vote la nomination de Georges GASPARD pour son remplacement.
Ce dernier possède le brevet de capacité, plus le certificat de moralité de Grostenquin ainsi que l'extrait de naissance.
Son salaire annuel sera de 600 francs et il touchera 75 francs pour les inscriptions, ainsi que 25 francs pour les frais de bureau.
De plus, une somme de 100 francs par an lui sera allouée pour sonner les cloches et remonter l'horloge de l'église !

      La même année, il y a acquisition, pour la somme de 2780 francs, de la maison à Hemering appartenant à Jean, Joseph, Marguerite, Barbe et Catherine BARO de Viller, pour en faire une école.

      Le conseil vote également, en 1851, la somme de 75 francs pour le traitement d'une seconde soeur pour l'éducation des filles, selon les exigences des habitants de notre village !

      Le 1er octobre 1854, on note la présence de Catherine ZIEGLER comme institutrice à Guessling, et celle de soeur Marguerite STERN à Hemering.

En 1857, le conseil municipal exprime le voeu au Préfet que l'école de Hemering soit confiée à un instituteur laïc, pour cause de très mauvaise discipline, et souhait de bonne éducation pour les garçons majoritaires, suite à la plainte des habitants de Hemering face à l'insuffisance des soeurs qui n'ont aucune autorité morale.
(Ce texte est intégral et d'origine).


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